Est-ce que les changements hormonaux provoquent une baisse de désir ?
Oui et non. La chute des œstrogènes n’a pas d’impact direct sur le désir (c’est la testostérone qui est davantage liée à la sexualité et elle prend plutôt le dessus à la ménopause). Mais le yo-yo puis la carence hormonale entraînent des changements corporels et des symptômes pas toujours faciles à encaisser. Forcément, on a moins envie de faire l’amour quand on souffre de bouffées de chaleur, de sautes d’humeur, d’insomnies à cause des sueurs nocturnes et que, en prime, on se sent mal dans notre peau parce qu’on a pris quelques kilos. À l’inverse, la libido de certaines femmes est boostée par la fin de la contraception, du risque de grossesse… Veinardes !
Moins on a de rapports, moins on a envie d’en avoir ?
Absolument. C’est à la fois psychologique et mécanique (en l’absence de sexualité, la sécheresse s’aggrave). Évidemment, pas question de se ‘forcer’ si on n’a pas envie, mais on essaye déjà de garder au maximum le contact physique – baisers et caresses – avec son ou sa partenaire. La masturbation permet aussi d’entretenir la lubrification et la bonne santé de la vulve. On glisse ça là…
Vidéo du jour :
Je n’ai plus envie parce que les rapports sexuels me font mal, y’a-t-il une solution ?
Pas de panique, c’est fréquent. Les modifications hormonales assèchent et fragilisent la muqueuse vulvo-vaginale, rendant le rapport désagréable, voire douloureux, et nous coupent l’envie de remettre le couvert. Pour rompre ce cercle vicieux, on traite cette sécheresse vaginale en misant sur des lubrifiants à base d’acide hyaluronique (Monasens, Sensilube, Hyalidra…) avant et pendant les rapports, et éventuellement sur des œstrogènes locaux (gel, ovules ou anneau vaginal, sur prescription).
Le viagra féminin, ça existe ?
Il n’y a pas vraiment d’équivalent au viagra pour les femmes. Surtout, la pilule bleue n’agit pas sur le désir mais sur la vascularisation qui permet l’érection.
- Côté médocs, le plus efficace pour la libido féminine est sans doute le traitement hormonal de la ménopause – contre-indiqué en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant ou de thrombose – qui atténue bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, irritabilité et sécheresse vaginale, pour recréer les conditions du désir.
- Côté plantes, pas de miracle, même si le ginkgo biloba et la vigne rouge jouent sur la vasodilatation donc l’excitation et la lubrification. Et le ginseng ou la maca boostent la vitalité. À tester.
Le yoga, la sophro, le tantra : des solutions pour retrouver une sexualité épanouie ?
Carrément, car toutes ces pratiques peuvent aider à se sentir plus désirable, et à en finir avec l’idée qu’une fois ménopausée (donc infertile), on serait moins femme. Tout comme trouver un médecin, gynéco ou sexologue avec qui on peut parler sexualité. On écoute aussi les podcasts Allez j’ose! (des personnalités comme Carla Bruni ou Isabel Marant y parlent de leur ménopause) ou Chaud dedans, qui dédramatisent la ménopause.
Lire aussi
Cet article, qui traite du thème « Masturbate vs NoFap « , vous est délibérément offert par masturbating-men.com. La raison d’être de masturbating-men.com est de parler de Masturbate vs NoFap dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Masturbate vs NoFap » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Masturbate vs NoFap « . Ainsi, consultez régulièrement notre site.