La masturbation chez les adolescents
« Je suis tombée sur mon enfant en train de se masturber, je n’étais pas prête… » La masturbation reste un sujet très tabou. En tant qu’adolescent, on n’ose pas en parler à ses parents, par peur et par gêne. Les premières expériences liées à la masturbation sont une étape inévitable pour tout enfant entrant dans l’adolescence. On vous suggère de ne pas stigmatiser votre enfant, qui est en train de vivre des transformations de son corps. Selon Ludovic Blécot, sexologue en ligne : « De nombreux événements peuvent influencer négativement le développement sexuel, comme par exemple une culture familiale répressive sur la masturbation ou la sexualité. » La masturbation est un réflexe qui est présent bien avant l’adolescence, mais de manière non sexuelle. On parle alors de masturbation infantile, qui intervient dès l’âge de 2 ou 3 ans. Ludovic Blécot précise : « A cet âge-là, il s’agit uniquement d’une exploration du corps et des sensations qui n’a rien à voir avec le sexe. » Quand arrive l’adolescence, aux alentours de 11 ou 12 ans, l’exploration et le développement sexuel de la personne s’expriment à travers la masturbation. Chez certains, cette exploration de l’intime peut démarrer un peu avant ou après cet âge.
Les différences entre la masturbation des garçons et des filles
La masturbation, qu’elle soit à l’adolescence ou à l’âge adulte, connaît un avantage commun, c’est le plaisir. Elle ne comprend que des avantages, comme la découverte de son corps et de ses organes génitaux, mais aussi de sa sexualité, comme les zones érogènes. Ludovic Blécot affirme que « la masturbation participe à faire de nous des personnes plus épanouies sexuellement ». Mais concrètement, y a-t-il une différence entre les garçons et les filles? Selon une étude de la marque Womanizer, les filles se masturbent moins que les garçons. En effet, selon cette étude : « En moyenne, les femmes se sont masturbées 70 fois par an en 2023, tandis que les hommes se sont masturbés 166 fois, ce qui représente un écart mondial de 57,71 %. » Ludovic Blécot reste néanmoins optimiste quant à une évolution et une décomplexion de la masturbation féminine. « J’ai l’impression que cette différence (avec les hommes) tend à se gommer chez nos adolescents, et c’est une bonne chose. »
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Être parents et reconnaître si mon adolescent se masturbe
S’inquiéter et se poser des questions sur l’épanouissement de son enfant, c’est tout à fait normal. Si les adolescents ne lancent pas la discussion sur la masturbation avec leurs parents, ce n’est pas obligatoire de forcer la discussion. Ludovic Blécot nous précise : « On peut vite se sentir démunis en tant que parent lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet de la sexualité avec son enfant. Rassurez-vous, votre adolescent n’est probablement pas plus à l’aise. » Il faut laisser la porte ouverte s’il souhaite vous solliciter. La masturbation ne devient une préoccupation que lorsqu’elle devient compulsive. Dans de tels cas, il est probable qu’elle soit liée à la consommation de contenu pornographique, bien que cela ne soit pas systématique. En tant que parents, il est conseillé « de garder le cadre sur la consommation de pornographie ».
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