Gooning : « Tu es perdu dans ta branle, seul avec ta queue »

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Le cerveau dans l’arrosoir et la bite à la main, le gooner se plonge dans de longues sessions de masturbation pour atteindre un état proche de l’extase. Comme l’adepte du edging, il sait que, dans le plaisir, c’est le chemin qui fait le voyage…

  • Il faut que tu m’expliques… Le edging, c’est : tu jouis le plus tard possible. Et le gooning, c’est : tu te branles, tu te branles, tu te branles, le plus longtemps possible. J’ai du mal à saisir la différence…

De toute façon, tu pratiques le edging pour arriver au gooning. Mais le edging c’est juste le fait de faire durer la branle, tandis que dans le gooning il y a vraiment la notion d’atteindre un lâcher-prise tel que tu n’as même plus la notion du temps, un état de transe, presque une auto-hypnose.

  • Quand on cherche « gooning » sur internet, on tombe sur des images de mecs la langue pendante, les yeux révulsés… C’est vraiment ça l’objectif ?

Tu te demandes en voyant ça si le mec ne fait pas juste une tronche pas possible pour la photo… Mais le gooning, ce n’est pas de faire telle ou telle tête, c’est d’atteindre par la branle un état où je n’en ai plus rien à foutre de quoi j’ai l’air. Ce n’est pas une recherche du ridicule ou de l’humiliation, au contraire : je dois faire certainement des têtes pas possibles mais ça vient naturellement, dans le lâcher-prise.

  • Il y a donc quand même une dimension régressive ?

Tu as l’animal en toi qui ressort, le côté primaire, et tu peux pousser des cris dont tu ne sais pas d’où ils sortent, des grognements, des choses que tu ne ferais pas dans un rapport sexuel classique.

  • Tu finis quand même par juter ? Ou cette jouissance de la perte de contrôle est plus importante que l’éjaculation ?

Il y a des sessions où je n’éjacule même pas, parce que le plaisir que je ressens à être dans cet état est largement supérieur. Tu arrives à un point où tu ne penses qu’à ça, tu es dans une espèce de bulle, perdu dans ta branle, seul avec ta queue. Par exemple, tu peux avoir soif et mettre un quart d’heure à la lâcher pour aller boire un verre d’eau ! C’est un plaisir de fou, mon corps peut se mettre à trembler de partout, comme des convulsions, tu n’as plus la maîtrise.

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  • Ça peut durer combien de temps ?

Ça dépend des moments, de l’humeur, mais je dirais au moins une heure, une heure et demie. En semaine, je n’ai pas trop le temps, mais le week-end il m’arrive de faire de grosses sessions de cinq-six heures. Avec des pauses, hein ! Tu peux même y passer tout le week-end, ou bien enchaîner plusieurs sessions dans la semaine pour être de plus en plus en rut et obsédé. Après, il y a un moment où il faut relâcher la pression, pour que ça ne prenne pas non plus toute la place et pouvoir passer à autre chose.

  • C’est une pratique qui peut être envahissante ? Tu arrives à garder une vie sociale ?

Clairement, je pense que ça met dans de tels états que tu peux vite développer une certaine forme d’addiction. Il faut avoir un minimum de volonté pour arrêter avant que ce ne soit trop envahissant. Moi j’ai toujours maîtrisé, et si j’ai décidé de sortir le samedi ou de voir des potes, je ne vais pas annuler pour rester dans ma session.

  • Tu prends des produits ?

Oui mais ça peut être sans. C’est vrai que j’aime bien me mettre en condition avec un pétard, pour m’évader plus facilement. Après, le poppers, c’est quand même assez inévitable pour aider à atteindre cet état second.

  • Le edging est souvent une activité partagée. Pour toi, le gooning, c’est un voyage solitaire ou tu pratiques aussi avec un partenaire ?

Plutôt seul, ou bien en cam avec d’autres mecs que je trouve sur les réseaux ou sur des salons Zoom. Mais même avec un partenaire, ça reste quand même chacun pour soi sur sa queue, parce que l’autre ne me donnera pas ce que mon corps réclame. C’est vraiment une fusion avec ton propre corps, dans un moment où c’est juste toi et ton chibre.

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Crédit photo : Maxime Muller

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