On couche pour la première fois de plus en plus tard. L’enquête de l’Inserm et de l’ANRS maladies infectieuses, qui a interrogé 31 000 Français de 15 à 89 ans pendant cinq ans, montre que l’âge médian du premier rapport sexuel a augmenté : à 18,2 ans pour les femmes et 17,7 ans pour les hommes, en 2023.
Il s’agit d’une légère inversion de tendance par rapport à celle observée entre le début des années 1960 et le milieu des années 2000. L’âge médian avait alors diminué de près de trois ans pour les femmes (20,1 ans contre 17,3 ans) et d’un an et demi pour les hommes (18,8 ans contre 17,3 ans).
Les Français aiment multiplier les partenaires. Le nombre moyen de partenaires des femmes de 18-69 ans ayant déjà eu un rapport sexuel est passé de 3,4 partenaires, en moyenne, en 1992, à 4,5 en 2006 et à 7,9 en 2023. Et c’est encore plus vrai chez les hommes : ces chiffres, stables entre 1992 et 2006 autour de 11, ont augmenté « substantiellement » à 16,4 partenaires, en moyenne, en 2023. Les femmes ne comptabilisent « que les hommes qui ont compté », les hommes « aussi les coups d’un soir », précise Nathalie Bajos, sociologue et directrice de recherche à l’Inserm.
Mais multiplier les partenaires au cours d’une année ne veut pas dire coucher davantage. Certains indicateurs d’activité sexuelle ont même diminué : en 2023, 77,2 % des femmes et 81,6 % des hommes de 18-69 ans ont déclaré avoir eu une activité sexuelle avec un partenaire dans les douze derniers mois (contre 82,9 % pour les femmes et 89,1 % pour les hommes en 2006). La fréquence des rapports sexuels lors des quatre dernières semaines a aussi diminué chez les personnes en couple.
3 Des Français qui s’amusent davantage au lit
Le répertoire des pratiques s’est « sensiblement diversifié » : de plus en plus d’hommes et de femmes déclarent avoir expérimenté d’autres pratiques sexuelles – masturbation, sexe oral et rapports anaux – que les rapports vaginaux. « Les contours de l’activité sexuelle se modifient », avec des « pratiques sexuelles sans forcément de pénétration vaginale… », complète Nathalie Bajos.
La fellation et le cunnilingus ont la cote. Tout comme la pratique de la pénétration anale : elle est passée de 23,4 %, en 1992, à 38,9 %, en 2023, chez les femmes. L’augmentation est plus marquée chez les hommes, passant de 29,6 % à 57,4 %. Les Français ont également recours de plus en plus fréquemment aux expériences sexuelles en ligne (connexion à un site spécialisé, rencontre d’un partenaire, échange d’images intimes).
4 Plus d’expériences homosexuelles
C’est un phénomène notable. La proportion de personnes s’engageant dans une sexualité non exclusivement hétérosexuelle « augmente très nettement » et « les femmes rapportent pour la première fois, en 2023, plus d’expériences avec des personnes de même sexe que les hommes ».
Ces constats sont plus marqués chez les jeunes de 18-29 ans qui sont 32,3 %, pour les femmes, et 13,8 %, pour les hommes, à rapporter une attirance pour des personnes de même sexe et respectivement 4,3 % et 1,7 % à rapporter une attirance pour des personnes indépendamment de leur genre.
L’homosexualité semble aussi mieux acceptée dans la société : 69,6 % des femmes de plus de 18 ans et 56,2 % des hommes du même âge pensent que l’homosexualité est une sexualité comme une autre. Même constat pour l’acceptation de la transidentité.
5 Une sexualité plus souhaitée, mais…
L’enquête note, enfin, une diminution chez les femmes, depuis 2006, de la fréquence des rapports sexuels acceptés pour faire plaisir à son ou sa partenaire sans en avoir vraiment envie soi-même. « Ces dernières années, nous avons assisté à des transformations qui ont eu des incidences sur la sexualité des Français : le numérique, #Metoo mais aussi le covid… », a commenté le Pr Yazdan Yazdanpanah.
L’enquête dresse toutefois « un tableau de l’ampleur (des) violences qui demeure inquiétant ». Ainsi, quatre jeunes femmes sur dix déclarent avoir déjà subi un rapport sexuel forcé ou une tentative de rapport forcé, contre 15,9 % en 2006. Chez les hommes, les chiffres passent de 4,6 % en 2006 à 8,7 % en 2023.
« Ces chiffres traduisent à la fois une augmentation de fréquence liée à la baisse d’un seuil de tolérance aux violences sexuelles, intra-conjugales mais pas seulement, et à une plus grande capacité à qualifier ces faits et à les déclarer dans les enquêtes », a souligné Nathalie Bajos.
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