Le nombre de personnes déclarant avoir eu une activité sexuelle avec un partenaire au cours de l’année est en baisse. Pourtant, cette étude montre que les Français ont davantage de partenaires différents au cours d’une vie et note une plus grande diversité de pratiques sexuelles.
Une enquête parue ce mercredi 13 novembre note un « paradoxe contemporain de la sexualité » en France avec notamment des Français qui ont plus de partenaires, plus de pratiques diverses et une sexualité numérique grandissante mais, dans le même temps, cette étude observe une baisse de certains indicateurs d’activité sexuelle.
Cette enquête, réalisée par l’Inserm, l’ANRS et Santé publique France, est l’aboutissement d’un travail de cinq années de collecte de données après de 32.000 participants.
Plus de partenaires sexuels
Selon cette étude, l’âge du premier rapport sexuel augmente légèrement depuis 2019 pour atteindre en 2023 l’âge médian de 18,2 ans pour les femmes et 17,7 ans pour les hommes. Cet âge avait diminué de près de trois ans entre le début des années 1960 et les années 2000 (de 20,1 ans à 17,3 ans).
À l’inverse, on observe une hausse du nombre de partenaires sexuels. L’année dernière, les femmes de 18-69 ans déclaraient avoir en moyenne 7,9 partenaires au cours d’une vie (contre 3,4 en 1992 et 4,5 en 2006). L’écart reste important avec les hommes, qui déclarent 16,4 partenaires en moyenne.
Sur les douze derniers mois, chez les 18-29 ans, près d’une femme sur quatre déclarait avoir eu plusieurs partenaires dans la dernière année, contre 19% en 2006 et 9,6% en 1992. Pour les hommes, ce chiffre monte à un sur trois contre 29% en 2006 et 22,9% en 1992.
Une hausse des personnes « très satisfaites de leur vie sexuelle actuelle »
Cette enquête publiée ce mercredi souligne néanmoins une baisse de certains indicateurs d’activité sexuelle. À titre d’illustration, en 2023, 77,2% des femmes et 81,6% des hommes de 18-69 ans déclarent avoir eu une activité sexuelle avec un partenaire au cours de l’année contre 82,9% en 2006 pour les femmes et 89,1% pour les hommes.
L’absence d’activité sexuelle dans l’année convient plus souvent aux femmes, aux jeunes et aux personnes plus âgées, même si 56,6% des femmes et 73, 8% des hommes affirment rester actifs sexuellement entre 50 et 89 ans.
Indicateur en légère augmentation: 45% des femmes et 39% des hommes se déclarent « très satisfaits de leur vie sexuelle actuelle ».
« Diffusion des pratiques sexuelles »
L’étude intitulée « Contexte des sexualités en France » note ce qu’elle appelle une « diffusion des pratiques sexuelles ». Elle cite, par exemple, le fait que 72.9% des femmes et 92.6% des hommes de 18-69 ans déclarent avoir déjà pratiqué la masturbation, un chiffre en nette hausse chez les femmes (56,5% en 2006 et 42,4% en 1992).
En 2023, 38,9% des femmes et 57,4% des hommes de 18-69 ans déclarent déjà avoir pratiqué un rapport avec une pénétration anale. « Cette pratique est intégrée plus tardivement dans le répertoire sexuel, surtout chez les femmes, étant plus fréquente chez les 30-39 ans que chez les 18-29 ans », peut-on lire dans l’enquête.
« Ces évolutions donnent à voir l’élargissement des répertoires sexuels, observé depuis le début des années 1970, qui dessine une sexualité beaucoup plus diversifiée et de moins en moins restreinte aux rapports avec une pénétration vaginale », ajoute-t-elle.
Près de 9% ont eu un partenaire de même sexe
Ces évolutions s’accompagnent également d’une remise en question de la norme hétérosexuelle avec une acceptation sociale de l’homosexualité en hausse et une augmentation des partenaires de même sexe, notamment chez les femmes.
En 2023, 8,8% des femmes et 8,9% des hommes de 18-89 ans déclarent avoir eu au moins un partenaire du même sexe au cours de la vie.
« Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de changement des droits des couples de même sexe, marque par la loi sur le mariage pour tous 2013 et par celle sur la législation ouvrant l’accès aux PMA aux couples de femmes et femmes célibataires 2021″, détaille l’étude.
Les sexualités dans les espaces numériques
Ce rapport met également en lumière une véritable révolution dans l’usage des espaces numériques dans la sexualité des Français. En 2023, une femme sur trois et près d’un homme sur deux ont eu une expérience sexuelle en ligne avec une autre personne, par exemple, une connexion à un site dédié, une rencontre d’un partenaire ou un échange d’images intimes. Et ces chiffres montent à 63,9% des moins de 30 ans et 72,8% des hommes du même âge.
Revers de la médaille, 13,1% des femmes et 12,8% des hommes déclarent avoir déjà vécu une expérience préjudiciable en ligne.
Sur le sujet des violences sexuelles, l’enquête de ce mercredi montre qu’elles sont de plus en plus déclarées. En 2023, 29,8% des femmes et 8,7% des hommes de 18-69 ans déclarent avoir subi un rapport forcé ou une tentative de rapport forcé au cours de leur vie. Chez les moins de 30 ans c’est même 36,8% des femmes et 12,4% chez les hommes du même âge.
Cela traduit « augmentation de la fréquence avec baisse de tolérance aux violences sexuelles notamment conjugales mais aussi une plus grande capacité à qualifier ces faits et à les déclarer dans les enquêtes ».
Une prévention insuffisante
Dans leur étude, l’Inserm, l’ANRS et Santé publique France observe, en outre, une prévention insuffisante lors des rapports sexuels. En 2023, 75,2% des femmes et 84,5% des hommes utilisent un préservatif lors de leur premier rapport sexuel, des chiffres en légère baisse (plus de 90% en 2004-2006 chez hommes et 85% chez femmes).
« La baisse récente de la prévention au premier rapport, qui pourrait contribuer à l’augmentation des taux d’IST signalée depuis le début des années 2000, interroge les politiques de prévention actuelles », notent les spécialistes.
On note notamment une prévention limitée lors de nouvelles relations sexuelles avec 49,4% des femmes et 52,6% des hommes utilisent un préservatif lors de leur premier rapport sexuel avec un partenaire rencontré dans les douze derniers mois.
Le préservatif reste le moyen de contraception le plus utilisé (91% des femmes de 18-49 ans). Vient ensuite le dispositif intra utérin (stérilet), utilisée par 27,7% des femmes, suivi de la pilule, utilisée par 26,8% des femmes. Un chiffre en baisse notable puisqu’il était de 55,8% en 2005.
Enfin, en 2023, 63,5% des femmes et 52,9% des hommes de 15-29 ans sont vaccinés contre l’hépatite B tandis que 50,6% des femmes et 20, 2% des hommes du même âge sont vaccinés contre le papillomavirus tandis que la prévalence de l’infection à Chlamydia est de 2,2% chez les femmes de 18 à 29 ans et 1,9% chez les hommes du même âge.
Cet article, qui traite du thème « Masturbate vs NoFap « , vous est délibérément offert par masturbating-men.com. La raison d’être de masturbating-men.com est de parler de Masturbate vs NoFap dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Masturbate vs NoFap » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Masturbate vs NoFap « . Ainsi, consultez régulièrement notre site.