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Cette semaine, je voudrais partager avec vous un débat qui m’intéresse. Le 28 août, l’administrateur général de la santé publique aux Etats-Unis, Vivek Murthy, a publié un avertissement intitulé : « Des parents sous pression ». Dans ce rapport d’une trentaine de pages, le haut fonctionnaire fédéral écrit que, si être parent a toujours été une tâche ardue, de nouveaux facteurs viennent aujourd’hui aggraver le stress ressenti.
En vrac, il évoque « la complexité de gérer les réseaux sociaux, la crise de la santé mentale de la jeunesse, l’épidémie de solitude qui atteint de façon disproportionnée les jeunes et les parents » ou « une culture croissante de la comparaison ». Vivek Murthy cite, à l’appui de son propos, une étude de l’American Psychological Association faite en 2023, qui révèle des données alarmantes : 33 % des parents déclarent avoir connu un haut niveau de stress dans le mois précédent, contre 20 % des autres adultes. Et 48 % d’entre eux affirment que, la plupart du temps, leur stress est complètement envahissant, à tel point qu’ils se sentent anesthésiés et vides (42 %) ou qu’ils n’arrivent pas à fonctionner correctement (41 %).
Le poste de Vivek Murthy, surgeon general, n’a pas d’équivalent en France. Historiquement, ces hauts fonctionnaires fédéraux ont une parole assez libre, mais peu suivie d’effets politiques. Ce qui fait qu’ils frappent fort. Des surgeon general ont ainsi, par le passé, dénoncé les méfaits du tabac (1964), réclamé un enseignement autour du sida à l’école élémentaire (1986) ou promu une éducation à la masturbation, une réflexion sur la légalisation des drogues et une défense fervente de l’avortement (par Joycelyn Elders en 1994 – bon, O.K., Bill Clinton a fini par lui demander de démissionner).
Pénurie de personnel, manque de places
Vivek Murthy, lui, a déjà alerté son pays sur l’« épidémie de solitude » qu’il traverse, en avril 2023, avec un retentissement mondial, ou sur le fléau de la violence par armes à feu. Tabac, sida, dépression, flingues et maintenant… parents. Waouh ! Quel enchaînement !
Cela m’a un peu bousculée. Bien sûr, nos deux pays sont très différents. Les Etats-Unis n’ont pas de congé maternité fédéral et quasiment pas d’aides à la garde d’enfants. Le coût de cette garde a augmenté de 26 % ces dix dernières années, et les trois quarts des foyers américains peinent à trouver un mode de garde qui leur convienne.
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