La société évolue, la sexualité aussi. Une enquête menée par l’Inserm et l’ANRS montre combien les pratiques sexuelles des Français ont changé ces dernières années. Les chercheurs notent ainsi que « le répertoire des pratiques sexuelles s’est sensiblement diversifié au fil du temps, et que de plus en plus d’hommes et de femmes déclarent avoir expérimenté d’autres pratiques sexuelles (masturbation, sexe oral et rapports anaux) que les rapports vaginaux« .
Ainsi, femmes et hommes sont de plus en plus nombreux à déclarer pratiquer la masturbation ; en 2023, cela concerne 72,9 % des femmes et 92,6 % des hommes de 18-69 ans. Dans le détails, toutes les classes d’âge déclarent plus la pratiquer que lors des dernières études sur le sujet.
La pénétration anale, une pratique qui se démocratise
Chez les hommes, l’augmentation est moins visible : en 1992, ils étaient 82,8% à dire la pratiquer, 89,9% en 2006 et 92,6% en 2023. Chez les femmes, l’évolution est beaucoup plus tangible : « En 1992, 42,4 % des femmes de 18 à 69 ans déclaraient s’être déjà masturbées, remarquent les auteurs de l’étude, 56,5 % en 2006 et 72,9 % en 2023.«
D’autres pratiques sexuelles ont été étudiées par l’équipe de chercheurs. La fellation et le cunnilingus, réalisés ou reçus, sont plus couramment pratiqués aujourd’hui. 63,2% des femmes et 75,3% des hommes en 1992 avaient déjà expérimenté la fellation. En 2006, elles étaient 78,3% et les hommes, 85,7%. En 2023, 84,4% de femmes ont déjà au moins testé la fellation une fois et 90,5% des hommes. Une progression similaire pour le cunnilingus qui passe de « 72,1 % en 1992 à 83,7 % en 2006 et 86,9 % en 2023 chez les femmes, et de 77,8 % à 85,7 % et 87,7 % chez les hommes« .
En revanche pour la pénétration anale, qu’elle soit réalisée ou reçue, la pratique a plus augmenté chez les hommes que chez les femmes. Chez les premiers, elle passe de 29,6 % en 1992, à 46,3 % en 2006 et à 57,4 % en 2023. Chez les femmes, elle s’établissait à 23,4 % en 1992 à 35,2 % en 2006 et 38,9 % en 2023.
Les chercheurs constatent qu’il y a aussi un facteur d’âge qui entre en compte : « Cette pratique est intégrée plus tardivement dans le répertoire sexuel, surtout chez les femmes, étant plus fréquente chez les personnes âgées de 30 à 39 ans que chez les 18-29 ans. »
Par ailleurs, les auteurs de l’étude se sont aussi intéressés aux nombres de partenaires sexuels. L’écart entre les femmes et les hommes en la matière « reste important« . En effet, en 2023, « les femmes de 18-69 ans déclarent 7,9 partenaires en moyenne au cours de la vie et les hommes 16,4« .
Des chiffres qui ont augmenté au fil des années. En 1992, les femmes déclaraient 3,4 partenaires, 4,5 en 2006 et 7,9 en 2023. Les chiffres n’ont pas évolué entre 1992 et 2006 pour les hommes mais ils ont augmenté « substantiellement pour atteindre 16,4 partenaires en moyenne en 2023« .
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