À l’occasion du « No Nut November challenge », qui encourage les hommes à ne plus éjaculer durant un mois, une étude révèle que 37 % des hommes ne se masturbent jamais ou très rarement.
Le No Nut November (NNN) fait des émules sur les réseaux sociaux. Suivi par des milliers de participants chaque année, ce challenge populaire s’adresse principalement aux hommes hétérosexuels, et consiste à s’abstenir d’éjaculer durant tout le mois de novembre, que ce soit lors de la masturbation ou de rapports sexuels.
Ce défi d’abstinence sexuelle, qui a vu le jour dans les années 2010, est censé améliorer la santé mentale et physique, mais aussi combattre les addictions sexuelles, dont celle aux contenus pornographiques, et permettre à ses adeptes de reprendre le contrôle sur leur sexualité. Mais derrière cette démarche a priori honorable, le NNN « peut devenir un moyen de compétition entre hommes, où la capacité à s’abstenir est synonyme de force et de virilité, au détriment d’une compréhension plus nuancée et positive de la sexualité », souligne le média « GQ ». Ce mouvement soulève aussi de nombreuses questions, sur le rapport des hommes à la sexualité, et les normes de genre. Une nouvelle étude, menée par la boutique de sextoys Adam et Eve et dévoilée mardi 12 novembre, brise d’ailleurs les stéréotypes liés à la sexualité masculine.
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Un tiers des hommes accorde de l’importance à l’orgasme
Selon le SexReport 2024 d’Adam et Eve, en France métropolitaine, 31 % des hommes font l’amour moins d’une fois par mois et 37 % ne se masturbent jamais ou très rarement.
Interrogés sur ce qu’ils considèrent être « du bon sexe », 47 % des sondés estiment qu’il s’agit de s’assurer que leur partenaire se sente bien, tandis que 44 % insistent sur l’importance d’un désir et d’une passion intenses. Seulement moins d’1 homme sur 3 accorde de l’importance à l’obtention d’un orgasme. « Ces résultats incitent à une réflexion sur la réalité de la sexualité masculine et l’importance d’ouvrir le dialogue autour de ce sujet, souligne la marque. Le No Nut November peut servir de point de départ pour aborder ces enjeux et mieux comprendre les attentes et besoins des hommes en matière d’intimité, en se détachant des stéréotypes mais aussi des normes de genre. »
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