Recul de l’âge du premier rapport, partenaires plus nombreux mais rapports sexuels moins fréquents : une vaste étude officielle, publiée mercredi 13 novembre par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’ANRS Maladies infestieuses, lève le voile sur les évolutions de la vie sexuelle des Français.
Ces évolutions « pour la plupart s’inscrivent dans le long terme, bien avant #Metoo« , a souligné Nathalie Bajos, sociologue et directrice de recherche à l’Inserm, lors de la présentation de cette enquête.
Fruit de cinq années de travail, cette enquête sur le « contexte des sexualités en France 2023″ est la quatrième enquête scientifique depuis 1970 à étudier la vie affective et sexuelle en France et à les replacer dans le contexte des changements sociétaux.
Elle s’appuie sur les réponses à un questionnaire téléphonique de plus de 31 000 personnes de 15 à 89 ans, tirées au sort, en métropole et dans quatre territoires ultra-marins (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion).
Dans ses premiers résultats pour la France hexagonale, l’enquête montre « une remontée » de l’âge médian du premier rapport sexuel, à 18,2 ans pour les femmes et 17,7 ans pour les hommes en 2023.
Des pratiques plus diverses
Le nombre moyen de partenaires des femmes de 18-69 ans ayant déjà eu un rapport sexuel est passé de 3,4 partenaires en moyenne au cours de sa vie en 1992 à 4,5 en 2006 et à 7,9 en 2023. Pour les hommes, ces chiffres, stables entre 1992 et 2006 autour de 11, ont augmenté « substantiellement » à 16,4 partenaires en moyenne en 2023.
Le répertoire des pratiques s’est « sensiblement diversifié », de plus en plus d’hommes et de femmes déclarant avoir expérimenté d’autres pratiques sexuelles (masturbation, sexe oral et rapports anaux) que les rapports vaginaux.
Parallèlement, certains indicateurs d’activité sexuelle ont diminué. En 2023, 77,2 % des femmes (contre 82,9 % en 2006) et 81,6 % des hommes (contre 89,1% en 2006) de 18-69 ans ont déclaré avoir eu une activité sexuelle avec un partenaire dans les 12 derniers mois.
Les résultats montrent également une diminution chez les femmes, depuis 2006, de la fréquence des rapports sexuels acceptés pour faire plaisir à son ou sa partenaire sans en avoir vraiment envie soi-même.
L’ampleur inquiétante des violences sexuelles
Autre phénomène notable : la proportion de personnes s’engageant dans une sexualité non exclusivement hétérosexuelle « augmente très nettement » et « les femmes rapportent, pour la première fois en 2023, plus d’expériences avec des personnes de même sexe que les hommes ».
La mobilisation sociale contre les formes de violences sexuelles a aussi « modifié les cadres normatifs du consentement », mais l’enquête « dresse un tableau de l’ampleur de ces violences qui demeure inquiétant ».
Ainsi, 29,8 % en 2023 de femmes de 18-69 ans ont déclaré avoir subi un rapport forcé ou une tentative de rapport forcé, contre 15,9 % en 2006. Chez les hommes, les chiffres passent de 4,6 % en 2006 à 8,7 % en 2023.
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Avec AFP
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